Mon premier concert de guitarre
Quelques mois avant le jour de spaghetti 1999 mes trois camarades de classe et moi, nous répétions pour donner un concert de guitare ce jour là. C’est ce fameux concert que je vais vous raconter.
En arrivant dans les vestiaires du gymnase de l’école j’ai rencontré un de mes meilleurs amis qui allait donner un concert de violon après nous ; puis il y avait deux filles et un garçon qui était amoureux de moi qui allaient donner un spectacle de piano encore après.Ensuite notre professeur qui allait partir à la fin de cette année en tournée, il allait donner un véritable concert de guitare avec ses amis.Mais avant tout cela nous allons manger du spaghetti bolognaise, d’où le nom « jour de spaghetti ».
Nous pensions à toutes les personnes qui se trouvaient dans cette salle : des instituteurs, des amis, des parents d’élèves et mes grands-parents. Dans mon esprit cette première représentation était devenue la peur de ma vie, car je connaissait tout le monde présent dans cette salle et c’était que la deuxième année que je faisait de la guitare, je n’étais pas le meilleur, loin de là mais je n’étais pas la plus mauvaise non plus. J’avais beaucoup de trac et je n’avais jamais eu de trac auparavant.
Juste avant de rentrer en scène notre professeur accordait nos guitares, il nous présentait, nous nous sommes souhaités de la chance, puis nous sommes montés en scène.
Il y avait deux choses de terrifiantes : premièrement, la salle gigantesque était rempli de gens, comme si j’étais rentrée dans la bouche d’une baleine, même si j’habitait près de la mer, ici il n’y pourrait pas y avoir de baleine vers ici à mon avis, mais c’était comme la bouche du loup qui les avait tous mangé comme dîner. Et deuxièmement, il n’y avait aucun bruit, comme si tout le monde s’était endormi sans faire de geste ni de bruit, on pouvait entendre une souris trotter.
Pour moi, une fois montée en scène, la musique était devenue le moyen de défense contre la baleine, le loup , la souris et les dormeurs.Je croyais qu’on allait se faire massacrer ; car pendant les derniers portées tout le monde se réveilla et retrouva sa langue, quand on avait finit ces portées, ils n’avaient même pas remarqué qu’on avait finit de jouer.Mais heureusement on avait encore un morceau à jouer qui fut notre triomphe. Quelqu’un qui travaillait pour le journal de la région a tiré plein de photos de notre concert. Toute la salle hurlait « encore, encore », ce qui n’est pas normal pour cette région de la côte.
Ce soir-là , le concert, les gens, les astres, l’air de la côte, la chance souhaitée au début du concert fut de nous des vrais guitaristes .