Remords posthume
Lorsque tu dormiras mon ange obscure,
Au fond d’un puits où tout est sombre, où tout est noir,
Et quand tu n’auras pour nid douillet, et pour manoir,
Qu’un cercueil malheureux enterré en pleine nature.
Lorsque les cailloux oppriment ton beau corps
Et que la pierre aplatit tout ton être mort…
La mort empêchera ton cœur de battre et de vouloir
Elle t’aura forcé de rester dans un “captivant” nonchaloir
La mausolée, confidente de mes songes infinis
( Car le caveau toujours saisi les mots du poète)
Durant les belles nuits où le sommeil est banni,
Te dira: “à quoi vous sert la courtisane imparfaite,
À présent qu’elle ne peut plus que pleurer les morts?”
- Et les vers rongeront ta peau comme un remords.
Au fond d’un puits où tout est sombre, où tout est noir,
Et quand tu n’auras pour nid douillet, et pour manoir,
Qu’un cercueil malheureux enterré en pleine nature.
Lorsque les cailloux oppriment ton beau corps
Et que la pierre aplatit tout ton être mort…
La mort empêchera ton cœur de battre et de vouloir
Elle t’aura forcé de rester dans un “captivant” nonchaloir
La mausolée, confidente de mes songes infinis
( Car le caveau toujours saisi les mots du poète)
Durant les belles nuits où le sommeil est banni,
Te dira: “à quoi vous sert la courtisane imparfaite,
À présent qu’elle ne peut plus que pleurer les morts?”
- Et les vers rongeront ta peau comme un remords.