L'écuyer
Voici ma participation au jeudi en poésie:
L’écuyer
Souvent pour s’amuser, les soldats
Prennent des écuyers, ces fidèles compagnons
Pour avoir un certain confort sur le chemin menant
Au champ du combat.
A peine les ont-ils arrachés à leurs familles
Que ces adolescents maladroits et honteux
Durent courir à droite à gauche, ô les malheureux,
A la recherche de l’objet de désir de leur maître.
Par leurs exploits, les soldats crurent avoir le droit
De rabaisser ces jeunes hommes inexpérimentés, ces novices
Qui naguère si surs de soi
Étaient devenus si gauche et hésitant, mais toujours sans vices.
Le poète est semblable à ces jeunes hommes
Maladroits, qui suivent leur maître
Qui pour l’un est le fer, pour l’autre la sainte plume
Pour l’un le soldat, pour l’autre la tendre femme…
L’écuyer
Souvent pour s’amuser, les soldats
Prennent des écuyers, ces fidèles compagnons
Pour avoir un certain confort sur le chemin menant
Au champ du combat.
A peine les ont-ils arrachés à leurs familles
Que ces adolescents maladroits et honteux
Durent courir à droite à gauche, ô les malheureux,
A la recherche de l’objet de désir de leur maître.
Par leurs exploits, les soldats crurent avoir le droit
De rabaisser ces jeunes hommes inexpérimentés, ces novices
Qui naguère si surs de soi
Étaient devenus si gauche et hésitant, mais toujours sans vices.
Le poète est semblable à ces jeunes hommes
Maladroits, qui suivent leur maître
Qui pour l’un est le fer, pour l’autre la sainte plume
Pour l’un le soldat, pour l’autre la tendre femme…