Quand l'orage éclate_chapitre 3_épisode 1
Chapitre troisième:
Beau et Belle ne savaient pas ce qu’il passait, mais lorsqu’on essayait de les séparer, ils se débattaient farouchement, le duc dut alors se rendre à l’évidence qu‘il fallait des mesures extrêmes, tant était fort leur amour fraternel.
-“Regardez, Monseigneur, ils ont été élevés ensembles tel le souhaitait leur mère. Ils s’aiment tant que vous ne parviendrez jamais à les séparer.”
Voyant le visage de son maître devenir indulgent, elle continua
-“Monseigneur, ne les séparer jamais, respectez les vœux de celle que vous avez tant aimé jadis. Oui, je sais que vous l’avez aimé à la folie, malheureusement je sais aussi que cette fille était une innocente et que vous avez abusé d’elle. Ô les enfants vous pardonneront peut-être, mais seulement si vous leur montrez la force de l’amour et à quel point cela vous a aveuglé.
-Je vous remercie Nessa de ses sages propos, mais je ne vous ai pas demandé de vous en mêler, ils resteront séparés jusqu‘à nouvel ordre.”
Après avoir répondu sèchement, le duc donna l’ordre aux laquais de séparer les deux enfants, Belle et Beau essayaient de se débattre, mais en vain. Ils ne purent pas grand chose contre ses hommes vilains qui les tenaient écartés. Belle fut amené en larmes dans les cuisines où elle fut consignée, et Beau fut amené de force dans la chambre d’enfants où il fut attaché sur une chaise afin qu’il ne put aller à la recherche de sa sœur. Celle-ci était bercée par les bras puissantes de la cuisinière dans le cœur de laquelle elle eut pris une place dès la première vue…
-“Ne pleurez pas petit bout de choux votre père ne sut pas ce qu’il disait, bientôt il changera d’avis quand il verra et comprendra les liens qui vous unissent vous et votre jumeau. De toute façon, il ne pourra jamais vous renier, s’il reconnaît votre frère, vous vous ressemblez tellement…”
Entendant, les paroles sincères et adoucissant de la cuisinière, Belle se calma petit à petit. Bientôt ses larmes coulant à flot, ne furent plus que des sanglots, avant de n’être que plus des larmes séchées sur ces joues pleine de santé…
Beau, par contre, aussi farouche qu’un fauve dut être enfermée à double tour dans sa chambre, seule la gouvernante Nessa eut le droit d’entrer lui donner à manger, et en cachette, elle lui offrit des nouvelles très compromettantes de sa sœur. Après trois jours, Beau eut le droit de sortir… Le soir venue, déjà il trouva l’occasion de voir sa sœur en cachette. Il lui demanda alors, d’une voix où résonnait l’angoisse…
-“Chère sœur, tout va bien?
-Oui, même si notre père ne veux pas me reconnaître, la cuisinière s’occupe de moi comme Nessa avant…
-Il faut nous enfuir. Nous ne pouvons vivre séparément comme cela.
-Cher frère, je ne veux pas que tu n’aies pas ta place dans la société qui t’est du à cause de moi.
-Je n’ai pas de place dans ce monde si ce n’est à tes côtés.
-Cher frère, ne dit pas de bêtises tu doit prendre ta place qui t’est du. De toute façon, je ne suis pas trop malheureuse, même si nous sommes éloignés. Je suis toujours dans ton cœur, je fais partie de toi, autant que tu fais partie de moi. Prends ta place, et quand le temps sera venu, je te rejoindrai…”
Les deux jumeaux commencèrent une vie solitaire, de part et d’autre dans ce château de cauchemars. La servante tomba malade, le duc fit quérir le médecin, mais rien y fit, la flamme de cette femme si maternelle s’éteignait un peu plus chaque jour.
Beau et Belle ne savaient pas ce qu’il passait, mais lorsqu’on essayait de les séparer, ils se débattaient farouchement, le duc dut alors se rendre à l’évidence qu‘il fallait des mesures extrêmes, tant était fort leur amour fraternel.
-“Regardez, Monseigneur, ils ont été élevés ensembles tel le souhaitait leur mère. Ils s’aiment tant que vous ne parviendrez jamais à les séparer.”
Voyant le visage de son maître devenir indulgent, elle continua
-“Monseigneur, ne les séparer jamais, respectez les vœux de celle que vous avez tant aimé jadis. Oui, je sais que vous l’avez aimé à la folie, malheureusement je sais aussi que cette fille était une innocente et que vous avez abusé d’elle. Ô les enfants vous pardonneront peut-être, mais seulement si vous leur montrez la force de l’amour et à quel point cela vous a aveuglé.
-Je vous remercie Nessa de ses sages propos, mais je ne vous ai pas demandé de vous en mêler, ils resteront séparés jusqu‘à nouvel ordre.”
Après avoir répondu sèchement, le duc donna l’ordre aux laquais de séparer les deux enfants, Belle et Beau essayaient de se débattre, mais en vain. Ils ne purent pas grand chose contre ses hommes vilains qui les tenaient écartés. Belle fut amené en larmes dans les cuisines où elle fut consignée, et Beau fut amené de force dans la chambre d’enfants où il fut attaché sur une chaise afin qu’il ne put aller à la recherche de sa sœur. Celle-ci était bercée par les bras puissantes de la cuisinière dans le cœur de laquelle elle eut pris une place dès la première vue…
-“Ne pleurez pas petit bout de choux votre père ne sut pas ce qu’il disait, bientôt il changera d’avis quand il verra et comprendra les liens qui vous unissent vous et votre jumeau. De toute façon, il ne pourra jamais vous renier, s’il reconnaît votre frère, vous vous ressemblez tellement…”
Entendant, les paroles sincères et adoucissant de la cuisinière, Belle se calma petit à petit. Bientôt ses larmes coulant à flot, ne furent plus que des sanglots, avant de n’être que plus des larmes séchées sur ces joues pleine de santé…
Beau, par contre, aussi farouche qu’un fauve dut être enfermée à double tour dans sa chambre, seule la gouvernante Nessa eut le droit d’entrer lui donner à manger, et en cachette, elle lui offrit des nouvelles très compromettantes de sa sœur. Après trois jours, Beau eut le droit de sortir… Le soir venue, déjà il trouva l’occasion de voir sa sœur en cachette. Il lui demanda alors, d’une voix où résonnait l’angoisse…
-“Chère sœur, tout va bien?
-Oui, même si notre père ne veux pas me reconnaître, la cuisinière s’occupe de moi comme Nessa avant…
-Il faut nous enfuir. Nous ne pouvons vivre séparément comme cela.
-Cher frère, je ne veux pas que tu n’aies pas ta place dans la société qui t’est du à cause de moi.
-Je n’ai pas de place dans ce monde si ce n’est à tes côtés.
-Cher frère, ne dit pas de bêtises tu doit prendre ta place qui t’est du. De toute façon, je ne suis pas trop malheureuse, même si nous sommes éloignés. Je suis toujours dans ton cœur, je fais partie de toi, autant que tu fais partie de moi. Prends ta place, et quand le temps sera venu, je te rejoindrai…”
Les deux jumeaux commencèrent une vie solitaire, de part et d’autre dans ce château de cauchemars. La servante tomba malade, le duc fit quérir le médecin, mais rien y fit, la flamme de cette femme si maternelle s’éteignait un peu plus chaque jour.