Un amour inattendu, épisode 1

Elle s’appelait Fortune. C’était une adulte gracieuse, charmante, ensorceleuse et paradisiaque. Elle avait un corps doré, légèrement bronzé par le soleil. Elle était élancé et mince. Son visage aux traits réguliers faisait ressortir sa gratitude, sa sympathie et son attirance. Elle était entourée comme un trésor par sa famille et ses amis. Elle avait deux yeux bleus comme la mer méditerranéenne. Ses cheveux blonds étaient tellement allongés et éblouissants que c’était un honneur pour les coiffeurs de lui coiffer.

Elle avait tout pour être enchantée, mais elle ne l’était pas. La vie était trop banale : chaque jour les mêmes rituels : prendre le petit déjeuner, aller en cours, rentrer puis prendre le déjeuner, retourner à l’université, dîner, faire les devoirs, puis dormir. Ce qu’elle voulait, c’était de s’enfuir et vivre une  existence plus saisissante. La seule chose qui lui retenait, c’était les créatures qu’elle aimait.

Ses parents partirent en Amérique pour travailler avec le NASA. Ils connaissaient beaucoup sur la science, vu que les américains accueillaient bien les cerveaux ils étaient partis pour y demeurer. Ils lui proposaient de venir avec mais elle refusa, elle préféra rester en France. Alors elle s’installa avec sa tante et son cousin, mais elle n’y vivat pas longtemps : sa tante mourra quelques mois après et son cousin était à l’hôpital gravement malade. Sa tante, une femme remarquable, mémorable, avait des liens en Grèce. Elle était tombée follement amoureuse d’un grec qui l’aimait à son tour. Ce grec lui avait donné une chevalière d’orée. Fortune trouva que s’était son devoir d’aller rendre cette chevalière à cet grec.

Le notaire de la famille faisait les recherches nécessaires. Une fois les renseignements trouvés, il lui donna très vite les instructions.

Fortune parti en bateau pour aller en Athènes, la ville des amoureux. Elle pouvait lui expédier la chevalière, mais elle avait besoin d’éclaircir ses pensées. Trop de malheur lui tomba dessus d’un seul coup. Ne pouvant plus dormir à cause des cauchemars qui lui hantaient, elle avait perdu un peu de sa beauté. Elle était découragé et son visage était obscur et avait durcit. Arrivé à Athènes elle ne savait pas où aller. Elle ne connaissait pas cette ville autant que sa tante. Elle consulta alors un matelot :

-« Vous savez où je peux trouver Xénia ?

Grâce à ses études de tourisme, elle parlait couramment l’grec.

-Nè, si vous voulez je peux vous y emmener.

-Avec plaisir, efcharisto. »

Après avoir monté toutes ses affaires dans le bateau il lui aida à monter à son tour. C’était six heures du soir et partout il y avait ces petits bateaux. Dix minutes après elle était dans Xénia elle remerciait le matelot milles et une fois.

Le matelot était courtois, réservé, séducteur et mystérieux. Il était grand, gigantesque et hâlé. Son visage aux traits réguliers faisait ressortir son ingratitude, son aversion et son charme. Il était rejetée par sa famille parce qu’il ne voulait pas épouser la femme sélectionnée par ses parents. Il avait deux yeux brun et impénétrable comme les yeux des colombes et des faucons.

Elle ne croyait pas le revoir un jour, elle le trouvait très énigmatique. Mais elle n’aura raté pour rien au monde ce voyage en bateau, pourquoi, elle n’en avait aucune idée.